L'assurance vie est une solution d'épargne très appréciée des Français, avec près de 40 % des ménages détenant un contrat.
En moyenne, ils y placent 34 000 euros, répartis entre le fonds en euros et les unités de compte. Bien que les fonds en euros soient le choix privilégié des épargnants, représentant 72 % de leurs encours, les unités de compte gagnent en popularité, passant de 16,8 % à 41 % des sommes versées en assurance vie au cours des 10 dernières années.
Les fonds en euros offrent une garantie du capital, des rendements stables et une liquidité permanente, avec un rendement moyen de 2,60 % en 2023. Les unités de compte, quant à elles, permettent d'investir sur les marchés financiers via des OPCVM, offrant ainsi des perspectives de rendement plus élevées sur le long terme, mais exposant également l'épargnant à des pertes en capital en cas de variations des marchés boursiers.
En 2023, les unités de compte ont rapporté en moyenne 6,20 %, contre 2,60 % pour les fonds en euros. Toutefois, sur une période de 13 ans, les fonds en euros ont rapporté 2,10 % par an en moyenne, tandis que les unités de compte ont généré un rendement annuel moyen de 3,10 %. Dans les deux cas, l'assurance vie a surperformé l'inflation, qui a progressé de 1,70 % en moyenne par an.
Sur le long terme, l'assurance vie, qu'elle soit investie en fonds en euros ou en unités de compte, offre une meilleure performance que le Livret A et les livrets classiques fiscalisés. En effet, sur les 13 dernières années, le Livret A et le LDDS ont rapporté 1,20 % par an en moyenne, tandis que les livrets classiques fiscalisés ont généré un rendement annuel moyen de 0,70 %.
En conclusion, les unités de compte présentent un potentiel de rendement plus élevé que les fonds en euros sur le long terme, mais elles exposent également l'épargnant à un risque de perte en capital. Il est donc essentiel de bien comprendre les risques et les avantages de chaque type de support avant d'investir dans une assurance vie.